
Le syndicat CGT des salariés et retraités de l'Association de Logement des Jeunes Travailleurs

En ce moment...
Tous ces sujets seront négociés au cours de cette année.
Pour obtenir des accords d'entreprise intéressants, votre intervention sera capitale !
Temps de travail
Les horaires de travail en FJT sont pénibles. On travaille jusqu'à 22 heures, on rentre chez soi très tard et on recommence à 10 heures du matin. Ces rythmes ont un impact physiologique : on mange et on dort à des heures chaque fois différentes. Parfois même, on saute des repas. Cela a aussi des répercussions sur notre vie sociale et familiale. Avoir une vie de famille ? Voir ses enfants en bas âge quand on arrive très tard le soir ? Les faire garder ? Voir ses amis ? Notre organisation syndicale se bat pour des horaires plus respectueux de la vie des salariés.
Nous avons signé, le 28 juin 2024, un accord d'entreprise permettant de déroger aux horaires collectifs sur le territoire 78-91-92. Il sera en vigueur à partir du 1er octobre 2024 pour une durée d'un an. Si cette expérimentation s'avère concluante, l'accord servira de point d'appui à la négociation d'un accord redéfinissant les horaires sur la totalité du périmètre de l'ALJT.

Vivre de son travail
L'augmentation exponentielle des fluides a particulièrement impacté l'ALJT qui n'a su que récemment qu' elle toucherait des aides de l'État pour la compenser.
Pour les salariés, en revanche, aucune compensation. En 2023, près de 12% d'augmentation sur l'alimentation selon Familles rurales ; 6,13 % d'augmentation sur les loyers déjà très hauts en Ile de France; 11,9% sur l'énergie dont 16 % sur la seule électricité...
Ce n'est pas l'augmentation de la valeur du point à l'ALJT qui passe de 1,175€ à 1,185€ qui va permettre aux salariés de vivre dans de bonnes conditions.

Prochaine réunion de négociation sur les salaires le 20 décembre 2024

La mutuelle
La convention collective HLA prévoit une couverture santé complémentaire à la sécurité sociale. L'ALJT a fait le choix de recourir à un courtier et à un organisme : CPMS qui n'est pas recommandé par la branche.
Par ailleurs, CPMS a décidé d'augmenter ses tarifs. L'ALJT a décidé unilatéralement, sans consulter les organisations syndicales, ni même le CSE de baisser les prestations ce qui n'a pas empêché d'augmenter les cotisations des salariés à la mutuelle. Augmentation de cotisation qui a annulé l'augmentation de la valeur du point.
La baisse de prestation s'est notamment traduite par une baisse de remboursement de plus de la moitié sur les implants dentaires qui coûtent en moyenne entre 1200 et 1800 euros. Le reste à charge est considérable. Cela va contraindre les salariés à ne pas se soigner.
La décision unilatérale de l'employeur est prévue dans le code du travail. C'est légal. Mais ce n'est pas légitime.
Quid de la considération pour les salariés qui cotisent pour 40% à la mutuelle ?
Quid des tractations entre CPMS et l'ALJT ?
Quid du droit à la santé ?