Le syndicat CGT des salariés et retraités de l'Association de Logement des Jeunes Travailleurs
Du côté de...
L'ALJT comme toute association gestionnaire de Foyers de Jeunes Travailleurs est à l'intersection de différents mondes. Celui de l'Éducation populaire, elle travaille à l'émancipation des jeunes notamment par le biais de l'animation collective, de la vie résidentielle, de la mixité sociale. Celui du travail social, elle accompagne les jeunes dans leur parcours social et résidentiel. Celui enfin, du logement social, elle loge chaque année près de 10000 jeunes qu'elle accompagne vers le logement autonome.
Dans cette rubrique, quelques éléments de réflexion...
De la branche
Depuis la fusion en cours des conventions collectives FJT et Pactarim, de grands chantiers sont ouverts :
le système de classification et le temps de travail.
En tant que salariés et syndicalistes de l'ALJT, nous sommes concernés. Cela même si nous avons dans notre association, une pratique dynamique de négociation avec des accords d'entreprise intéressants.
l'Éducation populaire
À l'origine, à l'époque où le syndicalisme était en même temps mutualisme et coopération au travers des bourses du travail, l'Éducation populaire se définit comme branche spécialisée du mouvement ouvrier, productrice de connaissances, d'analyse de ce qui se passe et de construction de contre-projet.
Fin des années 50, les syndicats CGT et CFDT portent toujours ces valeurs et sont à l'origine de nombreux Foyers de Jeunes Travailleurs. C'est le cas de l'ALJT créée par la CFDT et la Caisse des dépôts et consignations.
Peu à peu, l'Éducation populaire s’institutionnalise. On assiste alors à sa transformation en "Animation socio-culturelle".
Actuellement, l’État essaie de mettre sous contrôle le mouvement associatif. On assiste alors à une vague d'évaluations, de tentatives d'instrumentalisation, de marchandisation. Il développe une vision autoritaire, rétrograde de la jeunesse et utilitariste des associations dont le projet de SNU n'est qu'un des exemples.
L'émancipation reste un combat !
Logement social
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Pour la CGT, le logement est une préoccupation syndicale majeure.
CGT Livret logement
Se loger est par nature un droit fondamental.
Il conditionne tous les autres le droit à la vie familiale, le droit à la santé, le droit au travail, le droit à l'éducation...
En octobre 2023, le Comité des droits économiques et sociaux des Nations unies avait fait part de sa "préoccupation face à la pénurie persistante de logements convenables dans la 7ème puissance mondiale". Il avait recommandé à la France "de mener une révision de ses politiques en matière de logement afin de répondre efficacement aux besoins de logement de la population "
Les alertes se multiplient : ONU sur les dispositions "de nature à augmenter le sans-abrisme" dans la loi anti-squatt ; Haut Comité pour le Droit au Logement sur le respect au Droit au Logement Opposable (DALO) ; CNCDH sur les discriminations systémiques qui touchent en priorité les publics les plus fragiles...
L'État n'en a cure : Il nomme Guillaume Kasbarian, libéral assumé comme ministre du logement.
Le logement devient une bombe sociale !
CSE et syndicat...
L'histoire du syndicalisme et des représentants du personnel est clairement entremêlée. Les syndicats ont été autorisés en 1884. La CGT s'est créée en 1895.
Pendant très longtemps, nos anciens se sont battus pour une vie meilleure à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise. Il n'y avait pas d'élus du personnel.
Les grandes grèves de 1936 ont permis d'arracher des libertés syndicales et la création des Délégués du personnel. Le Comité d'entreprise a été créé en 1950. Ce n'est qu'en 1968, que le syndicat a pu officiellement avec le délégué syndical, entrer dans l'entreprise. Enfin, en 1982, le CHSCT a été créé.
Cette longue histoire du syndicalisme et d'obtention de droits a été percutée en 2017 avec les lois Macron qui ont remplacé tous les élus par une seule instance : Le CSE. Cette instance a pris toutes les fonctions des DP, du CE, du CHSCT avec moins d'élus et aussi moins d'heures de délégation pour rencontrer et échanger avec les collègues.
"Il n'y a pas d'acquis sociaux, il n'y a que des conquis... car le patronat ne désarme jamais."
